Mon anxiété, mon problème, ma responsabilité

L’anxiété, c’est une bête qui se nourrit de la peur, une peur qui n’existe que dans mon esprit. Une peur que j’ai imaginée et que je prends pour la réalité. Mon anxiété, c’est un monde obscur qui ne vit qu’à l’intérieur de ma tête.

L’anxiété, c’est l’acteur le plus performant pour détruire ma vie. Elle sait me tromper, me duper, me ligoter. Avec elle, je me noie dans la négativité.

Mon anxiété, c’est ma responsabilité. Personne n’alimente mon anxiété, je la nourri moi-même par toutes sortes de pensées. Des pensées de mort, de drame, de maladie, de souffrance. Ce n’est pas le monde qui doit changer, c’est ma façon de penser, mes priorités. À l’origine de l’humanité, la peur servait la survie. Elle nous faisait courir devant un danger imminent. La peur nous sauvait la vie.

Aujourd’hui nous nourrissons des peurs qui ne menacent pas notre survie. Ces peurs menacent notre lien avec la réalité, avec le moment présent, avec ceux qui nous entourent. Elle fait plus de dommages que la peur viscéral pour notre survie.... car notre survie n'est pas menacée dans le moment présent.

Trop souvent j'ai cherché à changé mon environnement ou les gens qui m'entourent pour les adapter à mes peurs, pensant qu'elles disparaitraient. Ce ne fût que de la poudre aux yeux. Ma réalité, celle que je crée, existe et persiste. Elle me poursuit sans cesse jusqu'à ce que je cesse de la fuir pour lui faire face.

L’anxiété c’est une porte que l’on doit fermer soi-même. C’est à moi de retirer de mon esprit les petits cailloux de négativité qui m’empêche de vivre…. Mon anxiété, c’est mon problème, ma responsabilité.