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La peur, cette vieille ennemie

  • Photo du rédacteur: La péteuse de bulles
    La péteuse de bulles
  • 25 mai 2020
  • 1 min de lecture

J’ai peur d’être manipulée, trahi, blessée, abandonnée, rejetée…

La manifestation de la peur me reflète une blessure passée que j’ai peur de revivre dans le présent. Elle est réveillée par une situation similaire, un comportement similaire, un mot, un bruit…

Quand la peur vit en moi, elle m’envahit. Elle obscurcit mon esprit. Elle altère mes pensées. Elle devient un mur qui m’empêche d’accéder à ma vie. Elle est un frein à la joie, à l’amour, à toute émotion positive qui cherche à se manifester dans ma vie.

Quand la peur vit en moi, j’ai tendance à vouloir l’alimenter. Je la nourri du passé. En nourrissant le passé, j’obscurcit mon moment présent. Mon présent est mon passé de demain, qui deviendra le souvenir d’actions non accomplies par peur de demain.

Le meilleur remède à la peur est l’action. Lorsque j’ai peur d’être manipulé je peux faire preuve de discernement et apprendre à dire non. Lorsque j’ai peur d’être trahi je peux apprendre faire respecter mes limites. Lorsque j’ai peur d’être abandonnée je peux donner le droit aux autres d’avoir d’autres priorités. Lorsque j’ai peur d’être rejetée je peux accepter de ne pas être aimée de tous.

La peur est un ennemi que l’on apprend à faire taire en acceptant la parfaite imperfection de la vie et de chaque individu. La peur se regarde de face, en toute honnêteté. La peur est le reflet de ma fragilité dû à des blessures existantes.

La peur n’existe pas dans le moment présent, car elle se nourrit du passé… elle est le fruit de nos pensées.



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